Après la Thaïlande, Dinacon installe ses projets techno-nature au Panama
Publié le
28 août 2019
par Cherise Fong
Après trois bonnes semaines d’activité tous azimuts, le summer camp Dinacon se poursuit en dernière ligne droite jusqu’au 31 août. Makery est arrivé à Gamboa le troisième samedi d’exposition des projets en cours.
Gamboa, envoyée spéciale (texte et images)
Suite à son édition inaugurale en Thaïlande, la deuxième édition du summer camp « Digital Naturalism » (aka. Dinacon), situé cette année au village post-colonial de Gamboa sur le canal de Panama, attire une centaine de participants dont les séjours se recoupent sur les quatre semaines d’août. C’est l’occasion pour ces artistes et chercheurs, la plupart venus des Etats-Unis et de l’Europe occidentale, d’interagir avec la flore et la faune qui les entoure à la porte de la jungle centre-américaine : randonnées nature le long de la fameuse Pipeline Road débordante de vie aviaire et animale, kayak sur la rivière Chagres à deux pas du canal de Panama, promenades dans le village et à travers la forêt.
Chaque samedi soir, les « Dinasaures » sont libres d’exposer au Dinalab ce qu’ils veulent montrer aux autres participants, aux voisins du quartier et du Smithsonian Tropical Research Institute de Gamboa, aux chercheurs et curieux venus de la ville de Panama. Retour en images.
« Le foyer de fornication de lucioles » d’Elliott. Projet ludique pour reproduire les motifs lumineux des lucioles mâles et femelles afin d’attirer dans un espace d’accouplement sans prédateurs ces insectes menacés et vulnérables dans l’environnement.Andy Quitmeyer porte ses lunettes lumineuses à la fibre de noix de coco, fabriquées lors du premier Dinacon en Thaïlande, pendant la soirée d’exposition au Dinalab à Gamboa.