La candidature de Paris aux JO inspire les makers
Il n’y a pas qu’Emmanuel Macron qui se bouge pour défendre la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024. Le 6 juillet, la fondation Orange a récompensé les jeunes makers des fablabs solidaires appelés à concourir sur les valeurs de l’olympisme et de l’accessibilité pour la 2ème édition du challenge I make 4 my city : le sport pour tous.
Lauréate du prix coup de cœur Paris 2024, l’équipe lycéenne du fablab 127° de Cap Sciences à Bordeaux a conçu une rampe de boccia, un sport paralympique apparenté à la pétanque.
Présentation du projet Faboccia:
Toujours au rayon pétanque et handicap, le fablab solidaire Mamiratra de Madagascar a reçu le prix des internautes pour développer son projet de main bionique adaptée aux jeux de boules.
Présentation de la main bionique pour la pétanque:
Enfin, un prix du jury a été décerné à l’équipe regroupant des jeunes de quatre fablabs solidaires espagnols (Madrid, Valence, Barcelone et Bilbao) qui ont imaginé plusieurs prototypes de jeux adaptés aux personnes handicapées.
Chaque équipe lauréate, constituée par des jeunes sans qualification accompagnés par l’un des 60 fablabs solidaires de la fondation Orange, recevra une dotation de 15000€.
Retrouvez ici les lauréats du premier challenge des fablabs solidaires en 2016
Côté Grand Paris, l’appel à projets Talents #Paris2024 est ouvert jusqu’au 17 juillet. Destiné aux jeunes âgés de 16 à 25 ans habitant la métropole parisienne, le concours récompensera des projets individuels ou collectifs « s’inscrivant dans les valeurs de l’olympisme (excellence, amitié, respect), mais également dans les objectifs de l’Agenda olympique 2020 (sobriété, développement durable, non-discrimination) », dixit le règlement. Dans un premier temps, 24 projets seront sélectionnés. Les jeunes inventeurs-makers bénéficieront ensuite d’un accompagnement pour développer leurs idées avant de la pitcher en finale fin 2017. Les trois lauréats se partageront une enveloppe globale de 50000€ et seront incubés pendant six mois chez Make Sense, un réseau d’entrepreneurs sociaux.