Theremin DiY au festival Hors Pistes
L’artiste Agnès de Cayeux, accompagnée de ses étudiants de l’UFR des arts d’Amiens, a présenté samedi 11 février dans le cadre du festival Hors Pistes à Beaubourg, le projet Fréquences subaquatiques, représentation sonore et littéraire de la circulation des datas dans les câbles sous-marins. Avec en vedette le theremin, l’un des plus anciens instruments de musique électronique. Produisant un son mélodique venu d’ailleurs, il s’associe parfaitement avec le sujet de la représentation, qui mélangeait les créations sonores de Dinah Bird, Fabrice Naud et Jean-Philippe Renoult (que les lecteurs de Makery connaissent pour sa chronique Makesound), les textes de Philippe Di Folco lus par le comédien Arnaud Carbonnier… et les theremins DiY des étudiants d’Amiens.
C’est grâce à trois kits Arduino que Marion Gonçalves, Sarah Lasvignes et Louis Leroux ont fabriqué leurs instruments. Leurs theremins DiY, contrairement à leur grand frère qui utilise deux antennes pour recevoir des ondes électromagnétiques, se servent d’une photodiode pour capter la lumière. Quelques lignes de codes permettent à la carte Arduino de transformer le signal électrique de la photodiode en un son proche de celui d’un vrai theremin. Plus la photodiode capte de lumière, plus le son qui sort du buzzer Arduino est fort.
Le son d’un theremin DiY est beaucoup moins modulaire puisqu’il n’a qu’une seule entrée de données, alors que son confrère professionnel en a deux. Dans l’exemple vidéo ci-dessus, on peut distinguer le son des theremins DiY (ressemblant aux bruits des criquets) du son du vrai theremin (rappelant les anciens films de science-fiction).
Extrait de la performance «Fréquences subaquatiques» à Beaubourg, février 2017:
En savoir plus sur «Fréquences Subaquatiques» à Hors Pistes 2017