La permaculture s’invite dans la campagne présidentielle
Il y a un an, nous visitions la microferme de la Bourdaisière à Montlouis-sur-Loire, dans la vallée de la Loire. Maxime de Rostolan, ingénieur de formation et néo-paysan à la tête de l’exploitation, nous présentait son projet Fermes d’avenir, un ambitieux réseau de fermes durables calquées sur le modèle de la microferme de la Bourdaisière.
Nouvelle étape pour Maxime de Rostolan et l’équipe de Fermes d’Avenir : inviter les enjeux de la permaculture dans la campagne présidentielle. Pour cela, il présente 10 propositions de loi « pour encourager la transition agricole » et invite les citoyens à signer la pétition en guise d’approbation.
L’appel de Maxime de Rostolan, décembre 2016:
Parmi ces propositions, la possibilité pour les fermes agroécologiques de bénéficier d’aides à l’emploi, favoriser le recours aux services civiques dans ces fermes et l’enseignement de la permaculture dans les écoles d’agronomie, mais aussi des suggestions de financements publics et d’attribution des terres agricoles.
Ces propositions sont appuyées sur une recherche réalisée pendant un an par des acteurs de l’agriculture, des directeurs d’entreprises, des artistes ou des philosophes. Un plaidoyer de 150 pages en a été tiré. La pétition a été signée à ce jour plus de 38 000 fois.
De plus en plus, la permaculture se fait connaître et reconnaître. En août dernier, l’Inra rendait son retour d’expérience sur la Ferme du Bel Hellouin, dans l’Eure, l’une des pionnières de l’agroécologie. Chargé de la mission, François Léger concluait alors que le revenu agricole tiré de ces activités semblait « tout à fait acceptable, voire supérieur » à ceux obtenu dans une exploitation classique.