Ambiance Maker Faire sur la place de la République, mercredi 27 avril. Une dizaine de makers ont répondu à l’appel de la sociologue Laurence Allard de Labo Citoyen pour organiser la première Nuit makeuse du mouvement Nuit debout.
Au milieu des commissions féministes, numérique ou de Archi debout, affairés à construire un dôme géodésique, les makers ont posé leurs fers à souder. Première arrivée sur le stand, Jeanne, venue avec son kit Makey Makey. Et c’est parti pour la démo. Quelques pinces croco et pelures de patates plus tard, les curieux de Nuit debout découvrent que le corps est une interface tout à fait fonctionnelle et qu’un simple contact avec leur voisin de gauche ou de droite permet au petit bonhomme du jeu de plateforme de se déplacer à gauche, ou à droite.
C’est au tour de Philippe de poser ses tournevis (qui disparaîtront d’ailleurs…) et monter sa Piratebox en live session. Il explique à quoi sert ce mini réseau sans fil DiY, anonyme et local. Il y aura aussi une présentation des fablabs par Laurent, du Petit Fablab de Paris, et un astucieux objet créé par un étudiant en architecture d’Archi debout, le TatamiDebout, qui permet de fabriquer un siège d’appoint, un lit ou une cloison avec du bois et du carton (plans disponibles en ligne).
C’est tout de même Arnaud et son vélo générateur construit à partir d’une palette, d’un vieux vélo et d’un moteur de machine à laver qui aura le plus de succès. Quelques coups de pédales pour se réchauffer, la batterie est vite remplie.
Ce premier contact entre makers et participants de Nuit debout n’est sans doute pas le dernier. Un pisse-debout avec la commission féministe ou la construction de mobilier urbain avec Design debout… place de la République, la convergence des luttes se bricole. Pour la prochaine édition, pas encore de date fixée, mais la discussion est ouverte sur le chat «makers debout» de la Nuit debout !