Le Bricole it Yourself #1, c’était bien
Publié le 3 février 2015 par Quentin Chevrier
Makery organisait le samedi 31 janvier son 1er Bricole it Yourself. Le principe : une quinzaine de personnes autour d’une table bricole joyeusement tout et n’importe quoi tout l’après-midi, puis sont rejointes par quelques curieux pour l’apéro.
Texte et photos Quentin Chevrier
Au fond de la salle des Ekluz (fabrique culturelle et numérique où Makery est hébergé), sur le large rebord de la fenêtre, sont disposés d’un côté les trouvailles de récup’ à utiliser, couper, casser… (une selle de vélib, de vieux Macintosh, une bonbonne d’hélium et des ballons, des cassettes vidéos, des chaussures…) et de l’autre côté les composants électroniques, à utiliser sans abîmer. Certains avaient amené leurs propres outils, d’autres cherchent l’inspiration dans le tas de récup’.
EKLUZ – Photos from EKLUZ’s post | Facebook
Valérie et Jennifer ont choisi de découvrir le contrôle par Arduino des LED RGB Neopixels.
Pendant ce temps, Patxi teste un capteur de particules en éteignant une bougie dans sa boîte en carton. La fumée remonte à travers un filtre puis un capteur placé à la sortie du filtre. Le capteur relié à un Arduino détecte donc si le filtre fonctionne encore correctement, ou non. Patxi souhaite adapter ce test sur son filtre à particules open source pour imprimante 3D (système qui avait fait l’objet d’une interview sur Makery).
Benoît s’est lancé dans le contrôle d’un moteur pas à pas sur lequel est montée une webcam. Le logiciel Dragonframe prend une photo, et un peu de son, le moteur tourne d’un cran, une autre photo est prise, le moteur tourne à nouveau, et ce jusqu’à accomplir un tour complet, pour finalement obtenir un stop-motion à 360°.
Bricole it yourself #diy #360 #arduino #motors #makery #bricoleit
Louis a choisi de construire une sorte de Polaroïd USB : un Raspberry Pi et sa caméra attendent qu’on leur donne l’ordre de prendre une photo. Au signal, un compte à rebours se lance (en bas à gauche de la photo ci-après), une photo est prise après 5 secondes décomptées, et enregistrée sur une clef USB (n’importe laquelle) branchée sur la carte Raspberry Pi. Un Polaroïd numérique qui ne révèle sa photo qu’une fois la clef lue sur un autre ordinateur. Au départ, le but était d’enregistrer la photo sur une disquette qui sortirait de son lecteur telle une photo de Polaroïd, mais la vétusté de cette techno aura eu raison de l’idée.
EKLUZ – Photos from EKLUZ’s post | Facebook
Mélanie a découvert les Littlebits et la simplicité qu’offrent ces Lego électroniques à réaliser des montages sans code ni soudure.
Julien (de Dood Studio) et Cyril (de CKAB), tous deux professionnels de l’impression 3D, se sont amusés à créer une imprimante 3D manuelle : à l’aide de quelques boutons et d’un joystick (liés à un Arduino et un Raspberry Pi), ils contrôlent les moteurs et la sortie de matière de leur imprimante. Une expérience aussi drôle que parlante : les impressions pilotées à la main sont toutes complètement ratées.
Alice s’est attaqué à un vieux disque dur de Macintosh qu’elle a démonté, poncé à la Dremel et ré-assemblé en un petit robot lumineux.
Ariel s’est lui d’abord intéressé à un vieux jouet sonore. Peine perdue, la carte électronique était irrécupérable. Il s’est finalement rabattu sur une cassette VHS : un moteur DC récupéré d’une imprimante fait tourner la bande magnétique pendue à la cassette. Un suicide technologique long et agonisant. Lorsque le système est actionné grâce à un câble USB relié à un Macbook, le montage tombe presque dans la torture inter-machines ! Ariel a pris le temps de filmer son installation.
Rendez-vous en mars pour la deuxième édition du Bricole it Yourself, qui se tiendra à nouveau un samedi, aux Ekluz.