Le premier sommet africain sur la science et le matériel ouverts s’est tenu au Ghana du 13 au 15 avril. Makery n’a pas fait le déplacement mais a suivi Africa OSH via les réseaux sociaux.
Le premier Africa Open Science Hardware Summit a eu lieu du 13 au 15 avril à Kumasi au Ghana. L’idée ? Tirer parti du mouvement maker, de l’open science, de l’open hardware et les transposer aux réalités africaines. Conférences, brainstorming et workshops ont rythmé les trois jours de festivités. Des participants issus du monde entier avaient fait le déplacement. Retour sur l’événement à travers le prisme des réseaux sociaux.
Jour 1: c’est quoi l’open science?
C’est l’incubateur et makerspace Kumasi Hive qui accueillait le premier rendez-vous Africa Open Science Hardware, dont les enjeux étaient présentés en amont dans Makery par Thomas Hervé Mboa Nkoudou, coorganisateur et président de l’Association pour la promotion de la science ouverte en Haïti et en Afrique (Apsoha).
So we're at @KumasiHive and ready to roll. It's Africa Open Science and Hardware Summit happening live! #AfricaOSH pic.twitter.com/Fx3OvAJuFk
— Africa Open Science & Hardware (@AfricaOSH) April 13, 2018
Certains participants viennent de loin, comme Andrew Quitmeyer (HikingHack) de l’émission TV Hacking the Wild :
Ou Thomas Landrain, ex-président de la Paillasse et porteur de JoGL (Just One Giant Lab) :
« Nous ne faisons pas cela juste pour le plaisir, nous le faisons pour soutenir notre développement », a lancé Jorge Appiah, cofondateur de Kumasi Hive, à l’ouverture de l’événement.
“We aren’t doing this just for fun, we’re doing this to support our development” @JorgeAppiah from @KumasiHive starting off the first @AfricaOSH #AfricaOSH #GOSHcommunity pic.twitter.com/oH3bVh8mhU
— Shannon Dosemagen (@sdosemagen) April 13, 2018
Calepin, crayons et Post-it. Avant de passer aux discussions, place au brainstorming : c’est quoi l’open science ?
Quick brainstorming session on what Open Science is all about ? #AfricaOSH @KumasiHive pic.twitter.com/0wEHrrV4oY
— Kumasi Hive (@KumasiHive) April 13, 2018
C’est parti pour les sessions de présentation, lancées par Thomas Hervé Mboa Nkoudou, coorganisateur de l’événement.
Lead organiser @Mboathomas introducing the presentation sessions #AfricaOSH pic.twitter.com/ZUEzUybfsh
— Africa Open Science & Hardware (@AfricaOSH) April 13, 2018
En tant que représentantes de la communauté Gosh, Shannon Dosemagen, directrice de l’association américaine Public Lab, et Jenny Molloy, directrice de Biomakespace à Cambridge, ont présenté Gosh et sa roadmap pour la science ouverte.
Introduction to @GOSHCommunity and the Roadmap for Open Science Hardware #OScH #AfricaOSH pic.twitter.com/o51gIpNDUm
— Africa Open Science & Hardware (@AfricaOSH) April 13, 2018
Les interventions ont concerné les technologies open source, les défis liés à la santé en Afrique, les problèmes environnementaux ou encore la biologie de terrain. Les labs africains comme GreenLab Microfactory (Nigeria) et Ecoteclab (Togo) étaient de la partie pour discuter de l’impact de la fabrication numérique en Afrique.
Next up we have Babasile Daniel, of GreenLab Micro-Factory, presenting on the impact of fabrication in Africa @GOSHCommunity @AfricaOSH @KumasiHive @MESTAfrica @KumasiHive @ImpactHubAccra @GLabNetwork @JorgeAppiah @PLOS @weareGIG @overleaf #AfricaOSH pic.twitter.com/8eYJfexa0w
— Kumasi Hive (@KumasiHive) April 13, 2018
En fin de journée, à la découverte de Kumasi :
Jour 2: travaux pratiques
Développement durable, matériel ouvert pour la science, biotechnologies et éducation étaient au programme de la deuxième journée.
It's Day 2 of #AfricaOSH. Today we will touch on sustainable development applications, entrepreneurship, education and scholarly communication. The workshops & conferences will include DNA detection, GOSH roadmap, sensor data, human centred design, & access to enzymes
— Africa Open Science & Hardware (@AfricaOSH) April 14, 2018
Thomas Landrain a présenté sa vision d’une science ouverte comme un nouveau moyen d’éducation.
Thomas Landrain giving a presentation on Open Science as a new medium for impactful education. #AfricaOSH @AfricaOSH @KumasiHive @JorgeAppiah @ghBritish @Barcampkumasi @Barcampghana pic.twitter.com/LMSTk4KCv2
— Kumasi Hive (@KumasiHive) April 14, 2018
Côté ateliers, un kit de détection ADN open source a été mis au point.
Workshops and conferences ongoing at #AfricaOSH include: GOSH Roadmap, data logging with Arduino, human centred design, and Open DNA kit. pic.twitter.com/mmWeSHPyfi
— Africa Open Science & Hardware (@AfricaOSH) April 14, 2018
C’est aussi l’occasion de se frotter au terrain. Jenny Molloy (Gosh) a visité Klaks 3D, une entreprise d’imprimantes 3D (fièrement) fabriquées au Ghana :
Great to meet @klaks3d building 3D printers @KumasiHive. Offering training, printing services & more especially working with students to prototype projects and learn about additive manufacturing #AfricaOSH pic.twitter.com/FfN102C1Br
— Jenny Molloy (@jenny_molloy) April 14, 2018
Et Thomas Landrain, le makerspace de Kumasi :
Après l’effort, le réconfort. Vus du ciel, les participants quittent les salles de conférences et d’ateliers, bien décidés à faire la fête.
Jour 3: en pleine nature
Direction le jardin botanique de l’université Knust pour un workshop dédié à la biologie de terrain.
We're at the field biology & digital arts session led by the amazing @HikingHack himself! #AfricaOSH pic.twitter.com/KLEJGW6Xrd
— Africa Open Science & Hardware (@AfricaOSH) April 15, 2018
Vidéo 360° du «jungle lab» au jardin botanique d’Africa OSH, par Andrew Quitmeyer:
On se prend en photo pour immortaliser l’événement.
Des organisateurs heureux (à gauche, Connie Chow de The Exploratory, à droite, Jorge Appiah de Kumasi Hive) :
Some strong open science and hardware activists in Ghana.#AfricaOSH pic.twitter.com/DGXP6etU7K
— Hail_Harry (@harryakligoh) April 14, 2018
Et maintenant?
Comment soutenir l’open hardware en Afrique ? Comment agir ? Ce sont les questions posées par Jorge Appiah lors de la clôture du premier Africa OSH. Une restitution de l’événement est prévue. En attendant, l’équipe organisatrice rêve déjà d’un rendez-vous 2019 dans un autre pays d’Afrique.
En savoir plus sur le premier Africa OSH