Mardi 18 octobre, c’était l’inauguration, au cœur du Sentier, du Liberté Living-Lab, un nouvel espace de coworking géant (2000m2) dédié à la « Tech for good », la tech pour le bien commun. Ses deux fondateurs, Marylène Vicari et Jérôme Rochez, débordaient de lyrisme et d’enthousiasme pour raconter leur projet de « Social Valley à la française ». Dans l’auditoire, des grands pontes partenaires (Société générale), des aficionados, des curieux, et des personnalités comme le secrétaire d’Etat chargé de la réforme de l’État et de la simplification Jean-Vincent Placé et l’adjoint à la mairie de Paris chargé de la modernisation de l’administration Emmanuel Grégoire.
« Ici on crée un lieu qui est d’abord et avant tout un lieu de travail, mais aussi d’innovation et de partage », annonce Marylène Vicari. Le Liberté Living-Lab est encore en construction, et les mobiliers ne sont pas tous installés. Trois étages sont dédiés à des résidences de start-ups qui pourront accélérer leurs projets « pluridisciplinaires » (emploi, éducation, culture, démocratie…). Aujourd’hui, l’objectif de 200 résidents est presque atteint, qui comprend d’ores et déjà Bayes Impact (des spécialistes de la data pour résoudre le chômage), Laprimaire.org ou Change.org.
Le programme de résidence prévoit un système de « don contre-don » : les start-upers partagent leurs compétences avec des équipes détachées de grandes entreprises, en échange d’une réduction de leur loyer. Acteurs publics, grandes entreprises et start-ups sont amenés à se mélanger. « Il est important aujourd’hui de s’affranchir des frontières entre le privé et le public, sans s’affranchir des valeurs », explique Jérôme Richez, l’autre co-fondateur.
Le Liberté Living-Lab joue aussi la carte du bien-être et de la détente : on y trouve un espace de méditation et de yoga, une « cantine healthy, vegan et gluten free friendly » et une bibliothèque ouverte à tous. Le lieu se veut « multigénérationnel » et « multiculturel » insiste Marylène Vicari. Ponctuellement, chercheurs, makers, artistes, étudiants, ou acteurs publics seront invités à participer à des conférences et ateliers autour du numérique, de la data, et des solutions à impact positif.
Côté ouverture publique, la programmation démarre par une immersion maker pour ados, autour de la thématique « Superhumans : quels super-pouvoirs pour hacker la ville ? », du 20 au 26 octobre (les 20 places gratuites, pour cette première édition, sont déjà réservées). Et, du 30 novembre au 6 décembre, la Social Good Week 2016, la semaine de l’Internet social et solidaire, y aura son QG.
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