Le 10 et 11 novembre, une vingtaine de fablabs français se réunissait au fablab de la Cité des sciences à Paris. Le matin pour parler de leur implication écologique. L’après-midi pour avancer sur le projet de structure nationale des labs initié en mai dernier au Fablab Festival de Toulouse. Sans être une assemblée constituante, cela a été consistant. Plusieurs pages préparées par des groupes de travail collaboratif ont été amendées. Les fablabs ont maintenant couché sur le papier leurs valeurs, et les statuts de leur future structure. Le nom retenu : RFF, pour réseau français des fablabs.
Maintenant, chaque lab est libre de se déclarer volontaire pour être membre fondateur de RFF. Ensuite, un travail collaboratif par groupes de labs va démarrer pour tomber les textes du règlement intérieur, un logo, un site web, l’élection d’un premier CA… et première assemblée générale à Toulouse, lors du Fablab Festival, début mai 2016.
L’équipe n’en est qu’à la moitié du calendrier de création du RFF. Ce qui peut sembler long, mais qui s’explique par le fait que la France est l’un des pays les plus dynamiques de la planète fablab. RFF doit rassembler un réseau déjà existant et grand, et non accompagner son émergence. Et c’est parfois long de rassembler des dizaines de responsables de lab aux agendas obèses et à l’engagement souvent passionné.