On a assisté au top départ du makeathon de Make it Happen
Un petit coin canapé cosy, des viennoiseries et des jus des fruits. L’espace de coworking Woma accueillait à la cool vendredi matin le makeathon de Make it Happen. Du 17 au 19 juin, la deuxième grande étape (et la plus insomniaque) de ce concours des makers réunissait sur place les porteurs des 13 projets sélectionnés (sur 167 candidatures !), les équipes de Woma et du site de financement participatif Ulule (coorganisateurs avec le laboratoire d’innovation Soon Soon Soon), un consultant spécialiste de la propriété intellectuelle, une petite constellation d’experts ès mécanique et électronique et cinq fabricants.
En ouverture, Minh Man Nguyen du Woma invitait les 25 participants à faire leur pitch. Parmi eux, des étudiants présentant leurs projets de fin d’étude, des professionnels inspirés par leur métier, des Géo Trouvetou touche-à-tout familiers des fablabs, et même un visionnaire junior, Mokhtar Bacha, 15 ans, venu présenter son microscope connecté.
La première promo de Make it Happen croise écologie et débrouille. Pêle-mêle, il y a le projet de la jeune designeuse Céline Lebrun, Meïkit, qui veut concevoir des kits de conceptions d’objets à partir de petits matériaux recyclés, de composants neufs et de grosses pièces récupérées près de chez soi (et si vous demandiez à votre garagiste un vieux pneu ?). Dans la même veine, Regenbox, le projet d’Atelier 21, est un régénérateur de piles alcalines qui intègrera un Arduino pour détecter les piles les plus endurantes (avec la participation d’une communauté open hardware).
Jusqu’au 31 juillet, les makers pourront peaufiner leurs prototypes dans les locaux du Woma. L’équipe d’Ulule les accompagnera jusqu’à fin août dans la conception de leur campagne de crowdfunding, qu’ils devront terminer avant le 23 octobre.
Immersion à 360° dans l’expérience du makeathon au Woma et présentation des prototypes développés ce week-end
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